L’ancien Président zimbabwéen Robert Mugabe

La différence entre un vrai révolutionnaire panafricaniste et les valets de l’impérialisme:
YEO-Brahima

Par YEO Brahima

Le valet est un démocrate respectueux des droits de l’homme. Le valet est fréquentable et est invité à tous les banquets hédonistes de la terre pour décider de qui doit disparaître de la surface de la terre et qui doit y rester. La gouvernance des valets donne une croissance économique mirobolante théorique. Malgré la déliquescence du système social et la corruption rampante ils bénéficient des meilleurs classements auprès des institutions financières impérialistes. Ils sont les chouchous de la presse dite internationale.

Quant au révolutionnaire panafricaniste, il est sanguinaire, on lui colle les crimes les plus crapuleux, il est un dictateur régnant sans partage et s’adjuge tous les deniers publics au détriment du peuple. On fait miroiter à travers les mass médias une liberté et un mieux-être virtuel à ce peuple une fois libéré du “dictateur sanguinaire “.

Voilà! Comparons la fortune du totalitaire Robert Mugabe en 40 ans de “règne sans partage ” à celle des démocrates en 5 ans de pouvoir. 5 milliards quelques maisons et voitures. Ce minable butin est sur place, dans son pays et participe à l’économie locale. On pourrait citer les gouvernances de Ahmed Sékou Touré 26 ans de pouvoir “sans partage” dans une Guinée riche de ses potentialités naturelles, Sékou est mort juste “dictateur sanguinaire”, plus sanguinaire qu’ Hitler avec 50 000 morts selon l’industrie médiatique impérialiste mais sans un sou; Kwame Nkrumah finit dans son exil Guinéen juste panafricaniste, Thomas Sankara avec une Renault 4, une bicyclette, une guitare et quelques babioles…

L’ancien Président guinéen Hamed Sékou Touré

J’en connais de très fréquentables et de très démocrates dont les détournements d’un simple collaborateurs de bas échelle frise des dizaines de milliards en toute impunité. Les chefs démocrates ayant quant à eux des comptes offshores bien garnis en milliards de dollars dans les paradis fiscaux occidentaux.

Ceux là ils sont enrobés des meilleures qualificatifs.

Nous n’aurons certainement jamais raison devant leur tribunal, mais la seule chose qu’il ne peuvent nous enlever c’est la liberté de nos idéaux. Même en exil ou dans les fers nous resterons attachés à nos valeurs panafricanistes et nul ne saurait objectivement nous battre sur le terrain du débat contradictoire libre.