Déforestation du bassin du Congo

Mardi 2 novembre 2021, les dirigeants du monde réunis à Glasgow dans le cadre de la COP26, se sont engagés à mettre fin à la déforestation d’ici 2030 pour mieux protéger le climat.

La déclaration commune pour protéger les forêts dans le monde entier sera adoptée par 105 pays qui couvrent ensemble 86% des forêts du monde, y compris la forêt amazonienne au Brésil et la forêt tropicale du bassin du Congo. Il faut préciser que le Brésil a été critiqué pour avoir accéléré la déforestation.

« Nous nous engageons à travailler collectivement pour arrêter et inverser la perte de forêts et la dégradation des terres d’ici 2030 tout en assurant un développement durable et en promouvant une transformation rurale inclusive », une déclaration du gouvernement britannique du Premier ministre Boris Johnson, qui accueille la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) de 2021.

À l’heure où se tient la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) de 2021, c’est une zone de forêt de plus d’une vingtaine de terrains de football qui est perdue chaque minute à cause de la déforestation, tandis que les forêts qui ont été considérablement endommagées peuvent même commencer à émettre du CO2, contribuant ainsi au réchauffement climatique.

Dans le bassin du Congo

La décision a été prise lors de l’événement « Action sur les forêts et l’utilisation des terres » de la COP26, qui a réuni des gouvernements, des entreprises, des acteurs financiers et des dirigeants non étatiques pour discuter des forêts et de l’utilisation des terres, et fait écho à la « Déclaration de New York sur les forêts » de 2014 ; dans laquelle déclaration de nombreux pays ont promis de réduire la moitié de la déforestation d’ici 2020 et d’y mettre fin d’ici 2030.

Ainsi, pour conserver les forêts et accélérer leur restauration, les dirigeants du monde réunis à Glasgow ont promis de faciliter un commerce plus durable, d’aider à rendre les forêts plus résilientes, de reconcevoir ou de mettre en œuvre de nouvelles politiques et législations nationales pour encourager la durabilité et augmenter les investissements et le soutien financier pour ces efforts, entre autres.

C’est un total de 19,2 milliards de dollars (environ 16,5 milliards d’euros) qui devrait être injecté dans l’initiative par le biais de financements publics et privés, dont une partie ira aux pays en développement pour restaurer les forêts endommagées, lutter contre les incendies de forêts et soutenir les communautés autochtones.

 

« Nous exhortons tous les dirigeants à unir leurs forces dans une transition durable de l’utilisation des terres. Ceci est essentiel pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, notamment réduire la vulnérabilité aux impacts du changement climatique et maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 °C et poursuivre les efforts pour la limiter à 1,5 °C », indique le communiqué.

Gbameulè Wuissa