Les néo-esclavagistes français, qui ne reculent devant rien pour faire main basse sur le bien d’autrui, ont enlevé et envoyé Laurent Gbagbo à la Haye. Ils l’ont éloigné de son pays parce qu’ils voulaient que leur pantin, Alassane Ouattara, travaille tranquillement, c’est-à-dire qu’il donne du travail à tous leurs va-nu-pieds et les laisse piller les richesses de la Côte d’Ivoire. Mais le pillage semble avoir plus profité aux Sarkozy, Hollande, Fillon, Juppé et autres affreux affairistes qu’à l’État français puisque les caisses publiques continuent d’être vides.

Les néo-colons souhaiteraient maintenant que Laurent Gbagbo se retire de la politique. Une rumeur ? Il faut l’espérer mais plus rien ne devrait nous surprendre de la part de ceux qui ont ajouté une nouvelle corde à leur arc : faire la guerre, sans l’avoir déclarée, à un homme qui les conviait à un simple recomptage des bulletins comme les États-Unis y recoururent à West Palm Beach en novembre 2000 pour savoir qui du démocrate Al Gore ou du Républicain George W. Bush l’avait emporté. Non, plus rien ne nous étonne chez ces gens qui se sont arrogé le droit de diaboliser, puis d’assassiner ou de déporter quiconque refuse de courber l’échine devant eux. Heureusement qu’il existe des hommes comme Poutine qui les a humiliés et leur a fait mordre la poussière en Syrie. Sans lui, Bashar Al-Assad, aurait déjà péri comme l’Irakien Saddam Hussein ou le Libyen Mouammar Kadhafi.

L’historien Laurent Gbagbo a dit un jour qu’aucune guerre ne s’est gagnée dans l’Histoire sans alliés. Je réitère donc la proposition que je fis il y a quelques mois : Et si nous, peuples des pays africains dits-francophones, faisions alliance avec le grand Poutine ? Une telle alliance nous permettrait de nous débarrasser enfin de cette bande de voyous qui ne sont forts qu’avec les faibles.

Pour éviter tout malentendu, je dois préciser qu’on peut faire alliance avec une personne sans nécessairement se soumettre à elle. D’ailleurs, l’homme fort de Moscou a déjà affirmé lui-même que ça ne l’intéresse nullement d’être le maître de qui que ce soit.

Jean-Claude DJEREKE