Plus que jamais auparavant et d’une manière générale, les humains sont perpétuellement soumis à toute sorte d’épreuves qui finissent par éroder l’âme, le goût de vivre. Les moyens de communication mis en place par une technologie galopante a fait de la terre un véritable petit village où plus rien ne peut désormais être à l’abri du regard. Malgré ce rapprochement virtuel, les habitants de la planète bleue que sont les humains, n’ont jamais été aussi indifférents aux maux de leurs semblables.

Loin de stimuler l’unité, la compassion, la solidacarte-afriquerité et la fraternité au sein d’une espèce dite intelligente et évoluée, on assiste plutôt, à travers tous ces outils de communication qui plongent les humains dans un isolement déconcertant, un égoïsme sans limite, une solitude sans précédant, l’indifférence, le voyeurisme et même la barbarie la plus repoussante. D’une part, on s’amasse des biens au point d’en priver le semblable ; on s’engraisse tels des porcs pour ensuite s’activer et se débattre désespérément, bon gré mal gré à perdre le surplus pondéral accumulé tout en s’accoutumant à voir en direct et avec une conscience étrangement tranquille, des populations entières qui se déciment littéralement par la famine, la maladie, la guerre. D’autre part, on déploie toute l’ingéniosité pour parfaire des méthodes subtiles et discrètes pour une mise au point d’armes redoutables en vue de tuer le semblable.

QUELLE MOUCHE A PIQUE L’AFRIQUE ?

Loin des piqûres qu’inflige l’anophèle femelle aux populations locales déshéritées, le cas de l’Afrique est loin d’être unique. Des images qui viennent de l’Inde et de l’Orient dans son grand ensemble ne peuvent qu’interpeller ceux-là qui heureusement, ont encore gardé un tant soit peu d’humanisme véritable en eux. Que se passe-t-il  donc?

Du nord au sud, l’Afrique affiche les mêmes stigmates. On retrouve le même paysage délabré ça et là. Des êtres aux allures de zombies qui agissent sans être véritablement conscients des conséquences de certains choix capitaux. On scande les mêmes slogans, on arbore des tee-shirts affichant des individus que pourtant l’occident qui se targue d’être moralisant, les qualifie de ‘‘ gens peu recommandables’’ ; des individus qui pourtant, loin de faire l’unanimité dans le pays, s’imposent des décennies à la tête du pays sans visiblement avoir la moindre flamme patriotique ni le moindre remord. Ils plongent leur pays dans le deuil littéral, perpétuel. Ils se font appeler amis des grandes puissances.

Pour tout dire, le cas de l’Afrique en général reste des plus déconcertants.

Doté et gâté par la nature, le continent africain semble pourtant être ce cordonnier qui est le mal chassé, le maçon le mal logé, le cuisinier le mal nourri…

Loin de rechercher les causes d’un tel dérapage ou ce constat d’échec dans des élucubrations émises par des disciplines ou spécialités dites cartésiennes  ou d’avant- garde, c’est plutôt dans un univers autre que celui auquel nous avons toujours été amenés à scruter, qu’il nous faudrait à présent rechercher la source du chaos : la pratique de la magie, la sorcellerie à ciel ouvert ! Souvenez-vous de ces dirigeants qui aujourd’hui dans l’ombre, avaient tant déferlé la chronique en s’affichant en public soit avec une canne, un mouchoir blanc ou autre et bien d’autres bizarreries qui pouvaient faire sourire mais qui en vérité avaient bel et bien une raison d’être dans ce que très peu d’entre nous pouvions soupçonner ! A ce jour, rien n’a véritablement changé en Afrique, tout au moins.

Plus d’un demi-siècle après son accession à l’indépendance, le continent africain reste le bastion du balbutiement, de la barbarie et de la bêtise absolue. Au lieu de se construire et s’occuper de ses enfants, elle détruit tout autour d’elle, dilapide et offre ses biens aux occidents puis s’emploie à tuer ses enfants sinon les pousse à l’exile. L’Afrique, de par le biais d’une écrasante majorité de ses chefs d’Etat, a gracieusement doté le monde de la plupart de ses matières premières qui a contribué à l’explosion technologique que nous connaissons de nos jours. Pourtant c’est bien par des images de la désolation et de la misère que l’Afrique est connue de tous.

En vérité, un vent étrange souffle sur le continent. A la tête des peuples s’incrustent des individus sans scrupule ni conscience. Ils dilapident, s’engraissent et saccagent impunément tout en prenant le soin de maintenir intentionnellement le peuple dans le dénuement, la misère judicieusement mise en place par les suppôts de la désolation venus de l’Occident et appâtés par le gain facile, lugubre et ignoble. Ils s’appellent collaborateurs, conseillers et mercenaires au vil service des bourreaux locaux. On se presse à appartenir à des loges secrètes, s’entourant ainsi d’amis ou complices internationaux, puis de tous ses membres de famille proches et éloignés, s’assurant ainsi de la pérennisation du pouvoir de père en fils tel que cela a bien cours en Afrique et sous l’égide d’une démocratie qu’on veut afficher à tout prix, ceci dans le seul et unique but de poursuivre dans une parfaite quiétude les mêmes objectifs lugubres dans un continent qui sombre de plus en plus dans le chaos absolu.

L’IMMOBILISME DU MONDE OCCIDENTAL

Que fait donc l’opinion publique internationale face à ces extrapolations dignes d’une autre époque ?

On se contente de le rapporter timidement lors d’un bref débat télévisé ; on s’abstient d’exploiter ou finaliser des dossiers juridiques en cours, mettant en cause ces êtres d’une autre nature ; mais on se presse bien d’accueillir sur un tapis rouge, de continuer à s’embrasser sous les projecteurs médiatiques, se serrer les mains et aussi les coudes; à se retrouver en coulisses et dans la pénombre en vue de s’échanger des malles d’argent, de trinquer au champagne de luxe et de sceller des amitiés qui, aux yeux du profane, semblent être contre nature. Pourtant, c’est bien par ces partenaires moralisants en plein jour que vient le mal. Etrangement, ils ont contribué et acclamé la mise à mort du couple présidentiel roumain, lequel s’était rendu impopulaire par des actes de barbarie tant observés et déplorés au loin ! C’est encore eux qui, dans un élan soit disant de justice, avaient fini par coincer dans sa tanière puis exécuter le chef d’Etat irakien qui, les mains couvertes de sang, n’avait que cure des gémissements d’un peuple affaibli par ses excès et d’une opinion internationale excédée par ses bras d’honneur.

En Afrique, la tendance est loin de se débarrasser de la zizanie qui pousse près du blé. On se complait plutôt à saper l’excellence qui émerge puis encourager la bêtise qui s’impose. Patrice LUMUMBA, Kwame NKRUMAHMarien NGOUABI, Thomas SANKARA,… ont fini par mordre la poussière alors dotés d’un élan de justice, d’équité, de paix et d’unité.

Si à ce jour Nelson MANDELA demeure une exception qui confirme la règle, cette grande figure, tel un baobab imperturbable, reste tout de même singleton. Il a su faire sa part jusqu’au bout, de façon déconcertante tel dans un véritable conte de fée. Seulement et comme cela se dit là-bas en Afrique, nul n’est à même de laver son visage avec un seul doigt. MANDELA, seul dans son espèce, n’a fait que montrer le chemin, éveiller les consciences endormies par des diktats de tout bord et des gris-gris de tout genre. Cet illustre personnage ne s’est hélas trouvé aucun relai, aucun individu digne afin de poursuivre la bonne cause, la plus digne, la plus valorisante, le modèle humain pour un changement radical sur le continent.

L’occident a une lourde responsabilité dans la misère entretenue en Afrique. Son concours est autant évident que révoltant. La cupidité occidentale fait que le chaos se pérennise en Afrique. Le discours tenu est celui d’un double langage. Le dialogue, loin d’être constructif, apparaît être d’une autre nature : le dialogue de sourds (http://www.dailymotion.com/video/xc8f08_des-heros-africains_news )

Les attitudes affichées au jour, prennent par la suite et après observation des faits, des élans dignes des ténèbres. On dit et déclare tout haut un certain nombre de résolutions, pourtant on agit tout bassement. On met en place une forme de démocratisation en Afrique tout en encourageant l’émergence de la dictature et l’accaparation du pouvoir. Dignes de leurs nombreuses messes noires, ces êtres qui sont d’une race différente, usent la vie des peuples telle celle des pigeons, cobayes, agneaux à immoler ou simplement leur marchepied pour leurs objectifs égoïstes, personnels.

DES DERAPAGES QUI SEMBLENT PASSER INAPERCUS

Des hécatombes ont cours ça et là, pourtant aucune autorité dite respectable et en clin aux droits de l’homme ne monte aux créneaux pour une accalmie. Des femmes sont violées quotidiennement, pourtant des colloques, des associations fleurissent ça et là dans ce sens, sans le moindre espoir d’aboutir à une éradication des causes d’une telle barbarie. Des hommes valides sont privés de liberté, du droit à la liberté d’expression, du droit à la vie. Aucune démarche réelle n’a jamais été soutenue ni rendue effective sur le plan international.

Des enfants malmenés, exploités, ignorés puis exécutés en silence dans la pénombre au point même d’attirer l’attention des média. D’ailleurs, même sur place en occident, des enfants disparaissent et interpellent la conscience publique. Il arrive que même malgré la mobilisation immédiate de toutes les forces vives publiques devant ces faits en Occident, ces enfants qui disparaissent et qui pour la plupart sont des fillettes, sont curieusement et pour la plupart jamais retrouvés. De quoi donner sa langue au chat. Pourtant, tel le silence ou l’attitude du chat qui dort, bien des choses couvent !

Des gosses qui disparaissent puis que l’on retrouve parfois morts et disséqués à Noumbakélé, Koula-Moutou, Moukondo, Cocody, Ngaliema, Deïdo, Sangho, Bata, Sebenikoro, Kamina, Baguida, Ozaïno, Ladji…… ne peuvent que forcer nos interrogations face à un traquenard lugubre qui s’impose, se propage et s’éternise de façon impunie.

Jeunes parents, que vous soyez ici ou là-bas, au nord comme au sud, à l’est comme à l’ouest, il est des choses qu’il faut savoir. Veillez sur vos enfants est votre devoir ultime. Même si telle n’est pas la coutume chez vous, appliquez-vous à faire circoncire le petit garçon avant qu’il ne sache se tenir seul sur ses pieds, l’idéal étant avant son 8éme jour après la naissance. Pour la petite fille, percez-lui les oreilles en préparation pour le port des boucles d’oreilles, et cela avant qu’elle sache se tenir seule sur son séant.

Si de telles recommandations vous semblent surprenantes ou mystérieuses, il ne tient qu’à vous de lever le voile sur ce qui se trament autour de nous et qui continuera pendant un bon moment encore à nous ébranler. Tournez-vous vers la toile. Sortez de votre sommeil et agissez !

UN ETAT D’ESPRIT PENDANT L’ACTION A TENIR

Pourquoi donc s’alarmer ? Ne dit-on pas qu’il y a toujours plus puissant que le puissant ! Plus juste et plus confiant que le téméraire ! La mère Nature, le Grand Dieu, le Seul, le Vrai. Il observe. En attendant cela, il y a un Cavalier impartial qui ne fait pas de quartier. Redoutable et infaillible, il ne recule jamais, ne rate pas sa cible et n’épargne personne. Il réduit le mécréant en poussière : l’Intrépide Chevalier noir qu’est La Mort… En attendant le Cavalier de la Lumière ! Celui de la Vie, l’Unité, l’Harmonie et la Joie véritable entre les peuples, nations et langues. Quoi qu’il adosse une kyrielle de noms ou d’attributs, Son objectif est unique et incommensurable: La Fraternité.

Mike Fumu BIPEB. Kulu Vandhu

( fumubip@yahoo.co.uk )