Répression = action de réprimer. Empêcher quelque chose de se développer.

Les faits :

Par Patrice GOÉ

– La récente visite Présidentielle d’Emmanuel Macron (Chef d’État Français) en Côte, s’est effectuée aux pas de course, et sous haute tension.
– L’Opposition Significative qui voulait organiser un Giga-meeting pour dire haut et fort ce que tout le monde pense bas, a été finalement taclée et contrainte au silence, du moins officiel.

– Un mandat d’arrêt international lancé rapide- ment contre Guillaume Soro dit “Bogota” ou “Jeune Parlementaire Ambulant” pour, dit-on,
“Atteinte à l’Autorité de l’État, Recel de Détournements de Deniers Publics et pour Blanchiment de Capitaux”.
– Les Partisans de “GKS” (Guillaume Kigbafori Soro), Ex-Président de l’Assemblée Nationale de la République de Côte d’Ivoire, interdits d’accès à L’ Aéroport Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouet (Abidjan) où son avion devait atterrir, après un long séjour hors du Pays.
– Des “Forces Spéciales de Classe Exceptionnelle” en alerte maximale et Prêtes à “Casser et Broyer” tout ce qui Bouge, etc.

Constat :

– Une grande frilosité s’empare subitement de l’État, dans tous ses Compartiments.
– La Population, dans son Entièreté et une fois encore, retient son Souffle.
– Les Fêtes de fin d’Année, fortement “Mélangées” à cause de la Pauvreté, auront-elles lieu, Proprement ???… etc.

Réflexions:

La répression politique est l’oppression ou la persécution d’un individu ou un groupe d’individus pour des raisons politiques, particulièrement pour restreindre ou prévenir la possibilité qu’il puisse participer à la vie politique de la société. La répression politique peut prendre la forme de discrimination politique, abus de surveillance, violences policières, emprisonnements, inquisitions, déportations, suppressions des Droits civiques et des actions violentes. Comme, le meurtre, l’exécution sommaire, la torture, la disparition forcée et autres punitions extrajudiciaires de militants, dissidents ou de la population en général.

Quand la répression politique est sanctionnée ou organisée par l’État, on parle de TERRORIS- ME D’ÉTAT ou de GÉNOCIDE. La répression politique violente et systématique est une caractéristique type des DICTATURES et des ÉTATS TOTALITAIRES.

Dans les Régimes de ce type, la répression peut être conduite par une POLICE SECRÈTE,
l’ARMÉE, des GROUPES PARAMILITAIRES ou des ESCADRONS DE LA MORT.
Dans certains États comme l’Ex-Union Soviétique, “Répression” peut être le terme officiel utilisé à propos des Opposants du Régime.

La Répression peut être une Réponse Politique ?

Dans un RÉGIME TOTALITAIRE, les Gouvernants ont toujours fait le Choix d’un MAINTIEN DE L’ORDRE BRUTAL et DISPROPORTIONNÉ face aux Mouvements (manifestations d’humeur). Ainsi, le Choix de la FORCE et de l’AFFRONTEMENT est Toujours la Tentation d’un Pouvoir Affaibli, Ébranlé par une EXIGENCE DÉMOCRATIQUE et SOCIALE qui vient des Profondeurs du Pays et qui le Con- teste.
L’escalade répressive et l’utilisation intensive des Moyens de Police finissent d’ailleurs par mettre en Danger les Forces de Défence et de Sécurité (FDS).

Avec tout ce qui nous a été donné de constater ces dix (10) dernières années en Côte d’Ivoire, notre Pays, il est loisible de dire que le Choix volontaire de la Répression et de la Violence Policière est à l’œuvre depuis longtemps. Et ce, dans la plupart des zones rurales et surtout dans les grandes agglomérations, avec un accent tout particulier dans les quartiers populaires et autres bidonvilles. Et les Victimes de ce Phénomène, sont souvent les Pauvres, les Précaires, les Jeunes, les Migrants.

Cette “Maladie Sécuritaire” ne date pas d’aujourd’hui. Elle est apparue subitement dans les années 90 – précisément en 1994-1995 – avec l’avènement sur l’échiquier politique national de certains Partis Politiques qui ont vite fait de s’adosser à la VIOLENCE, dans toutes ces formes, comme Moyen de Règlement de tout Problème. Oh, quelle Honteuse Naïveté !!… Quelle Inculture !!… Quelle Cruauté !!… Quelle Méchanceté Gratuite !!…

Les Opposants et une bonne partie de la Société civile ne cessent de mettre le Doigt sur tout ce qui ne Va pas dans le Pays. Ils ne cessent de le rappeler, d’une manière ou d’une autre, et de Façon Démocratique et Civilisée, toutes les fois que l’occasion leur est donnée.

Logiquement, s’il n’y a pas Anguilles sous Roche(s), il est Vraiment Temps que les Gouvernants, à défaut de Guérir Complètement les Maux dont Souffrent les Ivoiriens – c’est le Vœu de tout le monde – fassent preuve de bonne foi, en Soulageant, un tant soit peu, ce CORPS MALADE qu’est devenue, Curieusement, la Côte d’Ivoire. Dans la foulée, les Gouvernants doivent saisir l’occasion pour apporter des Réponses Concrètes et Responsables aux Attentes de JUSTICE et de DÉMOCRATIE exprimées par le Peuple, dans sa Grande Majorité et Toutes Sensibilités Confondues.

Il est donc grand temps que l’État prenne ses Responsabilités en interdisant la circulation pure et simple des armes légères dans le Pays. Armes dont la fréquente utilisation conduit à des dérapages mortels qui sont, bien souvent et malheureusement, impunis.

Il faut qu’on en finisse avec l’ARBITRAIRE DE L’ÉTAT POLICIER, les Textes de Lois Suspects, la Justice à deux (2) Vitesses. Toutes choses qui garantissent aux PUISSANTS et aux FORCES DE L’ORDRE, l’impunité, pendant qu’elles imposent la RÉPRESSION SYSTÉMA- TIQUE à tous ceux et toutes celles qui Osent Contester l’ORDRE ETABLI.

Conclusion

Au-delà des combats contre la criminalisation et la Répression de masse, et pour les Libertés des Populations, il incombe à tous, la mobilisation la plus déterminée possible. Celle qui devra pousser, Démocratiquement et Pacifiquement, au CHANGEMENT tant souhaité par le Peuple, à raison.

Que Dieu nous Garde et qu’il nous Aide !!!…

Patriotiquement Vôtre!