Nanan Konney Ahoua Simon

Depuis quelques jours, des prestidigitateurs, qui viennent de goûter aux délices du fruit des ventes illicites des terres du village de Modeste, croient jeter leur bave, à travers les réseaux sociaux, sur l’Honorable Nanan Konney Ahoua Simon, le chef de ce village, en tronquant volontairement l’histoire de Grand-Bassam, étalant ainsi aux yeux de la grande minorité de personnes qui les écoutent et les regardent. Les nommer ici serait leur faire l’honneur qu’ils recherchent dans la provocation de la grande famille N’Zima Kôtôkô de Côte d’Ivoire, en traitant ce peuple épris de paix de Ghanéen, sans indiquer leur propre origine dans leurs propos nauséabonds. Mais on les comprend. Paniqués à l’idée qu’ils rejoindront bientôt les pensionnaires de la Maison d’arrêt et de correction de Grand-Bassam pour laquelle le plus illustre d’entre ces faussaires a déjà obtenu son ticket d’entrée, et le grand bavard en instance d’obtenir le sien pour 20 ans, ils pensent trouver leur salut dans le mensonge.

Tous les Akans de Côte d’Ivoire sont d’origine Ghanéenne, y compris les Abourés Ehê 

Oui, tous les Akans de Côte d’Ivoire viennent du Ghana, y compris les Abourés Ehê. Et le dire, croyant porter atteinte à l’honorabilité de la vraie famille Konney, n’est qu’une vérité de la palisse. A ce titre, donc, Nanan Konney Ahoua Simon et les siens, les vrais, sont fiers de leur origine Ghanéenne, contrairement à ceux qui en ont honte, aujourd’hui, pour des intérêts purement mercantiles. Toutefois, il est bon d’expliquer que la noblesse qui coule dans les veines des vrais descendants Ahoua Konney ne saurait s’embarrasser de fioritures, objet de la présente initiative.

Arrière-petits-fils de feu Emmanuel Jacobs Williams, la preuve de l’origine ivoirienne de la vraie famille Konney 

Pour leur gouverne, Nanan Konney Ahoua Simon est un des nobles arrière-petits-fils de Emmanuel Jacob Williams. Frère aîné de de feu Konney Paul, il est le père de feu Jacob Williams le tout premier économiste que la Côte d’Ivoire coloniale a connu. Né vers 1840 dans la colonie française d’alors, il est décédé en 1942 et inhumé, ici même, en territoire ivoirien. Son fils, Jacob Williams, fut d’ailleurs le premier Ministre de l’Economie et des Finances dans le Gouvernement pré-indépendance de ce pays, de 1957 à 1959. Puis collaborateur de longue date du Président Félix Houphouët-Boigny. C’est lui qui a donné le nom que porte le quartier Williamsville connu de tous, dans la Commune d’Adjamé, à Abidjan. Emmanuel Jacob Williams est aussi le grand-père de feu Ahoua Konney Joseph, premier chef de Modeste, et père de Nanan Konney Ahoua Simon, l’actuel chef de ce village. Il est à noter que feu Jean-Baptiste Mockey, longtemps Ministre de la Santé du Président Félix-Houphouët-Boigny, est l’un des petits-fils de Emmanuel Jacob Williams, ce qui porte à deux le nombre de Ministres que la famille a donnés à la Côte d’Ivoire. Tout vrai originaire de Grand-Bassam le sait. L’ignorer, c’est étaler au grand jour son ignorance de l’histoire de Grand-Bassam. L’auteur des propos diffamatoires devrait, donc, dire ses vraies origines.

Le village de Modeste n’est ni un quartier de Moossou, ni un campement qui lui est rattaché  

Comme on le voit, la vraie famille Konney a la noblesse qui coule dans les veines. Nanan Konney Ahoua Simon, sur les traces de son ancêtre, a été le Comptable central de l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, qui a géré, pendant 25 ans au moins, la comptabilité de toutes les Ambassades Américaines en Afrique de l’Ouest, après l’obtention de son diplôme d’expert-comptable dans une Université prestigieuse de Londres, en Angleterre. La chefferie du village de Modeste n’est donc pas un tremplin pour lui.

Qu’en est-il de ceux qui bavardent ?

Qu’en est-il de ceux qui bavardent ? A Grand-Bassam, l’histoire retient que la prévarication, le faux et son usage pour extorquer des fonds aux honnêtes citoyens est de leur côté, de pères en fils, d’oncles à neveux. Dibey Akoman Joseph, se faisant appeler Diguess, était employé au Cadastre de Grand-Bassam. Chef du village de Moossou, il a été destitué de cette qualité par l’Administration coloniale, après son emprisonnement à la prison civile de la ville en 1951, pour ‘’escroquerie, faux et usage de faux, faux en écriture cadastrale, vente illicite de terrains’’. Le 27 Avril 1954, devant le Tribunal de Première Instance, pour les mêmes charges, il s’est présenté sous le nom de Dibey Joseph, né en 1911 à Grand-Bassam, d’Akéhi et d’Obrou Kakou. Il est l’oncle de l’actuel chef du village de Moossou.

Six confrontations sanglantes au village de Modeste, entre les Ehê convoyés par le chef du village de Moossou et les propriétaires des terres 

Les faux documents qui, hier, ont entraîné le Sieur Dibey Akoman Joseph en prison, sont, aujourd’hui, exhibés par son neveu, et ont servi de prétexte au Préfet Bernard Douabou Gninia, aujourd’hui à la retraite, dans le but de vendre illicitement les terres de Modeste. Cette maladresse a entraîné six confrontations sanglantes au village de Modeste, entre les Ehê convoyés par le chef du village de Moossou et les propriétaires des terres, constitués de N’Zima et de frères venus d’ailleurs vivant en parfaite harmonie avec nous. Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, le neveu de feu Dibey Akoman Joseph connaît le même sort que son oncle, aujourd’hui. Condamné à une peine d’emprisonnement, il se débat par tous les moyens de forfaiture pour retarder l’application stricte de la loi. Mais il n’y échappera pas.

Comment peut-on laisser prospérer les actions d’un rebelle sans s’en offusquer outre mesure ?  

C’est l’occasion, ici, d’interpeler les pouvoirs publics ivoiriens. Comment peut-on laisser prospérer les actions d’un rebelle sans s’en offusquer outre mesure ? Voilà une autorité coutumière et ses suiveurs, des suppôts en sus, qui mettent les lois de la République en mal, et qui se promènent sans  être inquiétés. Alors même que des procès, initiés contre lui et par lui sont en cours, dont celui qui le condamne à ’’trois mois de prison assortis de sursis pour faux et usage de faux, 50 000 F d’amende et 1 franc symbolique’’ qu’il a perdu dans toutes les Instances d’appel, il continue sa sale besogne, bradant à tout venant le patrimoine foncier du village de Modeste, qui ne partage aucune frontière avec son village, pas même sur les actes administratifs.

Les Sous-préfectures, Communes et villages du département de Grand-Bassam ; les 10 villages de la Sous-préfecture de Grand-Bassam

Alors que le décret 2000-233 du 25 Août 2000, fixant le ressort territorial des Régions, département et Sous-préfectures est pourtant claire, pourquoi peut-on continuer d’en observer une rébellion prospérer, sans s’offusquer et s’autosaisir à travers le Procureur de la République ? Peut-être attend-on que le sang coule davantage à Modeste ? Que dit cette loi ? En son annexe 16 du département de Grand-Bassam, celui-ci compte 03 Sous-préfectures qui sont : Bongo, Bonoua et Grand-Bassam, et 08 Communes : Bongo et Ono pour la Sous-préfecture de Bongo : Bonoua, Yaou, Mohamé, Samo et Laraba pour Bonoua ; et Grand-Bassam pour la Sous-préfecture de Grand-Bassam. Si certaines Communes ont été supprimées sur les 520 créées par ce décret, chaque Sous-préfecture conserve néanmoins ses villages qui lui sont rattachés. C’est ainsi que pour la Sous-préfecture de Grand-Bassam, on compte 10 villages, dont aucun n’a été supprimé relativement aux problèmes évoqués pour la suppression des Communes. Nous avons, donc, les villages de Azuretti, Ebrah, Gbamblé, Modeste, Mondoukou ; Moossou, Petit-Paris, Quartier France, Vitré 1 et Vitré 2. Chacun avec son territoire autonome et bien délimité, et dirigé par son chef de village titulaire d’un arrêté préfectoral ou Sous-préfectoral. Comme on le voit, Modeste est loin d’être un quartier de Moossou, encore moins un campement qui lui est rattaché. De l’année de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, en 1960, jusqu’à ce jour, les limites des subdivisions, régions, départements et Sous-préfectures ont beaucoup évoluées. Il en est de même des Communes, des villages et campements dont nombreux sont devenus des villages avec des chefs ayant une autonomie de gestion de leur patrimoine foncier. Des Subdivisions se sont éclatées pour faire place à des départements, et ainsi de suite.

l’effet boomerang de leurs forfaitures commence à se ressentir, en les écoutant verser dans le dénigrement et les accusations farfelues d’un prétendu mandataire légal.

D’où peut-il venir que le chef d’un village, se prévalent d’un titre de Roi d’un village qui ne compte que deux quartiers représentant l’entièreté de son royaume, s’appuyant sur des faits historiques volontairement tronqués pour les besoins de la cause, se dise propriétaire de toutes les terres de Grand-Bassam qui compte pourtant deux autres Rois, pour signer des attestations villageoises d’attribution de terrains du ressort d’un autre, reconnu par l’Etat dont le chef du village est le représentant légal du chef de l’Etat, garant de la paix et la cohésion dans ses limites territoriales. Pour obtenir, depuis quelques années, un Arrêté de concession définitive (ACD) de l’Etat de Côte d’Ivoire par le biais de son département ministériel de la Construction et de l’Urbanisme, cette attestation villageoise est la base. Si elle n’est pas signée de l’autorité coutumière garante morale des terres de propriétaires terriens de son ressort, elle est nulle et de nul effet. D’où le rejet systématique de tous les documents présentés par des acquéreurs, dupes de bonne foi, qui se présentent au ministère de la Construction pour l’obtention des ACD avec des attestations villageoises signées du chef de village de Moossou sur les terres de Modeste. Et l’effet boomerang de leurs forfaitures commence à se ressentir, en les écoutant verser dans le dénigrement et les accusations farfelues d’un prétendu mandataire légal.

Rester passif face à cette détestable rébellion, c’est faire le lit de la chienlit à Grand-Bassam 

A grand-Bassam, il y a le Roi des N’Zima Kôtôkô de Côte d’Ivoire qui trône sur plusieurs villages (Azuretti, Mondoukou, Petit-Paris et Quartier France, pour Grand-Bassam, et plusieurs autres villages N’Zima de Côte d’Ivoire). Son Excellence Joseph-Désiré Amon Tanoé est Diplomate de carrière, ancien Ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Nigeria pendant de nombreuses années. Il est l’actuel Président de la Chambre des Rois et Chefs coutumiers de Côte d’Ivoire, nommé par décret. Et il y a le Roi d’Ebrah, qui trône sur plusieurs villages Bétibé ? Personne en Côte d’Ivoire n’a entendu leurs noms dans aucune transaction en Côte d’Ivoire en général, ni à Grand-Bassam en particulier. Tout comme les Rois des Lobi, des Agnis, etc., sauf lui. Rester passif face à cette détestable rébellion, c’est faire le lit de la chienlit à Grand-Bassam. Parce que nous défendrons nos terres contre tout prédateur, d’où qu’il vienne, et quoi qu’il soit.

Pour ainsi dire, nous laissons désormais ces vendeurs d’illusion écrire et se réjouir et jouir de leur fantasme. Car, pour emprunter une expression à feu le Ministre Allassane Salif N’Diaye, ‘’le torrent de leurs larmes viendra se verser sur le parapluie de notre indifférence’’. Ils s’expliqueront en d’autres lieux sur leurs méfaits et propos calomnieux.

Pour la Chefferie du village de Modeste
Le Chargé de Communication et les membres de la Cellule
Dr Lazare TEHOUA
Expert en Physiologie Animale
spécialité nutrition pharmacologie
Enseignant-Chercheur
Université Peléforo Gon Coulibaly