Un haut lieu symbolique est profané dans une dangereuse et anormale indifférence.
Le 22 mai dernier, un événement particulièrement odieux, humiliant, insupportable et inacceptable s’est déroulé dans la cathédrale Saint-Louis des Invalides, haut lieu symbolique de nos armées et donc de l’histoire de France, de cette France qui est, faut-il le rappeler, la fille aînée de l’Eglise, depuis le baptême de Clovis.Un concert y a, en effet, été donné à l’initiative de l’ambassadeur du Kosovo, représentant d’un Etat pour le moins controversé, sous le prétexte invoqué de vingtième anniversaire de « la paix au Kosovo ». Et ce concert intitulé « L’homme armé, messe pour la paix » contient un appel à la prière musulmane qui a outrageusement résonné dans cette cathédrale. Il s’agit d’une inacceptable profanation délibérée. Car, il est de notoriété publique que cette œuvre comporte cet appel à la prière.
Et personne ne peut croire que l’ambassade du Kosovo, organisatrice de cet événement, a agi de façon irréfléchie et sans arrière-pensées. Bien sûr qu’elle a porté son choix pour ce concert sur ce haut lieu symbolique à la fois militaire et catholique. Avoir envisagé d’y réciter le coran c’est vouloir délivrer, sur une terre qui n’est pas terre d’islam,.le message de conquête imposé aux musulmans par leur texte sacré. C’est, en outre, montrer la voie à suivre à l’exemple du Kosovo qui, avec l’arme démographique, a réussi, en l’espace d’un siècle à peine, à déposséder les Serbes du cœur historique de la Serbie. Les Français doivent savoir que c’est exactement ce qui attend notre pays s’ils ne réagissent pas à cette folle politique immigrationniste prônée par nos élites politiques. Des pans entiers de notre territoire sont d’ailleurs déjà abandonnés à une autre loi que celle de la République.
Comment a-t-on pu laisser se dérouler un tel concert dans cette cathédrale qui porte les drapeaux des victoires de nos pères ? Honte à ceux qui ont permis cette profanation humiliante et se sont rendus coupables de soumission et d’abdication face à l’inacceptable. Accepter cette démission, cette capitulation, c’est trahir l’âme de la France.
Pourtant, nombreux sont les signaux d’alarme émis depuis très longtemps par des lanceurs d’alerte – qu’on essaie de faire taire – sur les intentions véritables de l’islam conquérant, et par nature politique, qui sont d’ailleurs inscrites dans son texte sacré.
Des responsabilités doivent être établies dans cette affaire infâme, en particulier celles de l’autorité décisionnaire. Mais aujourd’hui, face à cet événement gravissime, face à cette profanation scandaleuse et douloureuse à nos cœurs d’officiers et sous-officiers français et chrétiens, la Grande muette, gardienne du temple, ne peut pas rester silencieuse. Son silence dans ces circonstances sombres et inexcusables serait mal interprété, alors que dans le même temps nos soldats se battent à l’extérieur contre le terrorisme islamique et que certains y laissent leur vie avant que leurs cercueils soient accueillis dans ce temple symbolique pour leur rendre un dernier hommage. Les chefs militaires doivent s’exprimer sur cet événement scandaleux et le dénoncer. Lorsqu’on porte l’uniforme, on est, certes, soumis au devoir de réserve et on peut comprendre que les généraux aient quelques réticences à exprimer leurs opinions. Ce n’est pas dans leur culture. Mais dans les circonstances présentes, se retrancher derrière ce devoir de réserve serait suicidaire pour la France. Par Général (2s) Antoine Martinez pour Observatoire du MENSONGE