Par Dally Gogognon

Personne n’aime cette photo du Président Affi qui rappelle son histoire carcérale pourtant très récente, à cause de sa bravoure à dénoncer dans la flamme des armes de l’armée française et des rebelles, le coup d’État du 11 Avril 2011, époque terrible et cruciale, où la plupart des braves de nos jours avaient abandonné; enfants, femmes, maîtresses, cousins, cousines, amis, familles, partis politiques et pays pour se chercher chacun dans son trou, sur sa pirogue comme des rats où des poltrons.

Aujourd’hui, pour une simple divergence interne, propres à toutes les structures politiques de ce monde, ils se servent de cette image de la vraie lutte, pour essayer d’humilier le vrai brave qu’est le Président Affi et sera éternellement et indéniablement dans l’histoire du combat de la décolonisation de notre société.

Pour des querelles légitimes de stratégies politiques et d’incompréhensions mutuelles, ils se moquent inconsciemment de l’histoire du vrai combat au bénéfice du faux combat au profit de l’ennemi commun.

Où est donc la logique de ces émotions récurrentes négatives et contre-productive envers ce grand héros national, quand ses indomptables détracteurs ne se gênent guère à embrasser sans retenue les bureaux de la nation; les Soro, les Bédié, les dignitaires du parti socialiste français et consorts, qui demeurent incontestablement les acolytes du régime et par conséquent les vrais malheurs du président Gbagbo, du ministre Blé, des dignes militaires, des prisonniers politiques, y compris madame Gbagbo et ces milliers de nos compatriotes exilés?

Après son émotion cliniquement justifiée à sa sortie de prison pour contenter l’hystérie de certains de nos compatriotes (Transference et contre-transference, Menninger, K., & Holzman, P. S. 1973), nous sommes convaincus que la première Dame, la mère de la Nation ivoirienne, dans sa double fonction de Député et de Mère nationale, dont la violation de l’immunité parlementaire, l’humiliation public et l’incarcération dans les centres de concentration du régime, ont choqué toutes les populations du pays, se remettra de cette immense douleur physique et psychique de son incarcération sans cause ni raison, pour s’élever au-dessus de la mêlée, afin d’unir le FPI et mettre l’opposition en vrai chantier pour sauver notre pays.

Peut-être comme la maman sage et expérimentée qui d’emblée donne raison au plus âgé de ses enfants en conflit pour le calmer enfin d’éviter le pire pour se donner une marge thérapeutique pour trouver une issue favorable au bénéfice de ses enfants et de sa famille, le FPI et la Côte d’Ivoire balafrée et orpheline de père, place toute son espoir en sa mère Maman Simone Gbagbo.

Madame Gbagbo, notre mère à tous, que nous adorons tant pour son esprit du vrai combat et pour sa grandeur spirituelle reconnue, ne peut exclusivement opter pour un groupe mais pour tous les petits groupes ensembles pour en faire un Grand groupe qui gagne. Vive la première dame nationale. vive la Député nationale. vive la combattante nationale. Vive la dernière chance que Dieu offre à la Côte d’Ivoire pour la survie de la nation Ivoirienne.

Dally Gogognon