Doumbia Brahima dit ‘’IB’’, président central des jeunes du quartier N’Guessankoi-extension, dans la Commune d’Abobo, à Abidjan.

Des jeunes du quartier N’Guessankoi-extension, dans la Commune d’Abobo, à Abidjan, n’entendent plus rester les bras croisés face à la migration irrégulière des jeunes africains en général, et ivoiriens en particulier. Ce phénomène, qui a emporté nombre de jeunes de leur quartier dans la méditerranée mérite réflexions et vaste sensibilisation. C’est dans ce cadre que Doumbia Brahima dit ‘’IB’’, président central des jeunes du quartier, les Organisations non gouvernementales POJE-Côte d’Ivoire et ‘’Migration irrégulière, en collaboration avec l’Union Européenne (U E), organisent une grande rencontre.

Doumbia Brahima (IB) et les jeunes du quartier N’Guessankoi-extension d’Abobo sont révoltés contre le phénomène de la migration irrégulière.

Plus de 500 jeunes attendus ce dimanche 10 novembre 2019, dans la matinée, au grand terrain de sports du Lycée municipal situé dans le quartier, débattront du thème ‘’lutte contre la migration irrégulière dans les pays’’ avec une autorité de l’Institution européenne, et plusieurs autres panélistes. Pour Doumbia Brahima et son bureau, qui parlait en présence de Zaboto Logbo Kpalé, enseignant à la retraite et notable du quartier, en effet, ‘’il est temps que nous, jeunes de Côte d’Ivoire, comprenions que nous pouvons trouver notre bonheur, ici. Avec le programme «emploi jeune» initié par Son Excellence le Président Alassane Ouattara et son Gouvernement, nous avons désormais l’espoir que nous pouvons gagner notre pain en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi nous invitons le Gouvernement à prendre à bras le corps ce phénomène qui décime la jeunesse ivoirienne. Dans mon quartier, par exemple, beaucoup de jeunes partis clandestinement sont morts dans la méditerranée. Beaucoup d’autres, partis il y a des mois voire des années, demeurent sans nouvelles d’eux. Malgré cela, d’autres souhaitent partir par la même voie. Ils disent qu’ils préfèrent mourir dans la mer que de mourir de faim ici, dans leur propre pays’’, explique-t-il l’objet de la campagne.

Pour ce faire, ils invitent toute la jeunesse du District d’Abidjan, les membres des Ong, les leaders religieux et autres leaders d’opinion à faire le déplacement pour écouter l’important message des responsables de l’Union Européenne et des Ong partenaires.

Laurent Nahounou
laurentmadoun@gmail.com