Elections-en-Côte-dIvoire

Le Figaro | Une coalition d’organisations de l’opposition a menacé aujourd’hui de faire obstacle à la tenue de l’élection présidentielle du 25 octobre si le gouvernement n’engage pas des discussions sur des questions comme l’insécurité et la commission électorale nationale.

La Coalition nationale pour le changement (CNC), créée en mai et dirigée par l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, regroupe 13 dirigeants politiques, dont plusieurs se sont déclarés candidats à la présidentielle. Alors que le pays connaît un boom économique, le président sortant, Alassane Ouattara, part favori du scrutin. Si aucun candidat n’obtient la majorité absolue dès le premier tour, un second tour doit avoir lieu deux semaines plus tard.

La CNC dit ne pas avoir reçu de réponses à des lettres envoyées à Alassane Ouattara et à son gouvernement pour leur faire part d’inquiétudes concernant l’insécurité dans certaines parties du pays, qui pourrait perturber le bon déroulement du vote.
La coalition déclarait aussi avoir des inquiétudes concernant ce qu’elle considère comme un penchant en faveur du pouvoir en ce qui concerne les listes électorales et la composition de la commission électorale nationale. “L’élection ne peut et ne doit pas avoir lieu en Côte d’Ivoire si nous ne négocions pas”, a déclaré Jean-Jacques Bechio, porte-parole de la CNC. “Si nos demandes ne sont pas satisfaites, il n’y aura pas d’élection”, a-t-il assuré.