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Par Fumu BIPE

C’est de la bouche de Monsieur Anatole Collinet MAKOSSO, Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique qu’est sortie cette déclaration : ‘‘ Noël rime avec famille ’’. En effet, à l’occasion de la fête de Noël ce jour 25 décembre 2014, ce dernier a visité à Brazzaville quelques centres de distraction et jeux ludiques pour enfants, dont Luna Park dans le quartier Poto-Poto, situé non loin de la Cathédrale Sainte Anne. Une occasion pour monsieur le Ministre de marquer son attachement à la jeunesse, à la vie familiale en ces temps de fêtes. Profitant donc de cette visite et l’habituel bain de foule au sein des enfants, Anatole Collinet MAKOSSO a rappelé en cette circonstance combien les moments de réjouissances des enfants concernent et doivent également impliquer les adultes. La fête des enfants est avant tout une préoccupation d’adultes au même titre que les membres de la famille. Et comme cela se dit sous d’autres cieux : jour de fête, jour de famille !

Le message pour Noël

Anatole-M

Anatole Collinet MAKOSSO, Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique

On le savait tous déjà que Noël, cette fête importée, quoiqu’étant celle de la Nativité en Occident de la chrétienté, a peu à peu, et à travers le monde entier,  été associée à la fête des enfants, devenant désormais pour le monde païen, le moment des cadeaux.

Bien loin de ces allusions occidentales au sujet du très célèbre Père Noël qui, à l’aide de son traineau rempli de présents, lequel est attelé à des rennes, sillonnerait dans les airs et se poserait sur les toitures enneigées pour ensuite passer furtivement en pleine nuit par la cheminée de chaque habitation, afin d’accéder à la pièce principale d’une maison pour y déverser des cadeaux dignes des trésors de la caverne d’Ali Baba, avec la certitude d’émerveiller au matin et à leur réveil, tous les enfants de la maisonnée… Il s’agit là du perpétuel scénario monté de toutes pièces par tous les parents qui, là-bas dans ces pays de grand froid, jouent bien le jeu du fantastique, dans le seul but de raviver ainsi la note insolite de l’événement et le contexte fantastique du moment, perpétrant par là une croyance populaire à travers ses allures combien magiques et intrigantes.

En Afrique, et particulièrement au Congo Brazzaville, l’heure est à la fête. Le moment est beaucoup plus à une réalité, à la condition humaine en Afrique subsaharienne, non pas un simple conte de fée saupoudré de neige et de rêve. De tout temps, l’enfant évolue au sein d’une famille, dans un cadre vital défini et bien connu de tous. Il n’y a aucune place pour les enfants dits ‘‘gâtés pourris’’ car le devoir séculaire des parents et des adultes du voisinage immédiat est de veiller à l’équilibre et le bien-être du rejeton, mais aussi du bambin de notre voisin.

Cadre de fête, fête pour tous

Dans ce cadre quotidien et combien éprouvant pour la plupart d’entre les enfants et en rapport avec la conjoncture habituelle de l’Afrique, l’heure est plutôt à la sobriété, à la solidarité et au partage. Monsieur le Ministre rappelait d’ailleurs qu’il ne revient pas qu’à l’Etat de veiller à l’existence ou la tenue de ce genre de dispositions et des distractions pour enfants. Il était urgent sinon capital que des initiatives privées puissent également s’affirmer afin d’offrir à nos enfants des moments de rêve, pour des souvenirs indélébiles. Tout ceci devrait s’effectuer dans la modestie et l’équilibre, bien loin de l’exhibitionnisme ou l’étalage de ses biens matériels.

A ce propos, la fête de l’enfant, comme l’a d’ailleurs rappelé le premier jeune, reste un moment fort pour notre société tout entière ; c’est la fête de la famille et par conséquent, la fête de tout le monde : pères, mères, célibataires ou personnes âgées, tous aux côtés des enfants, ont pu se réjouir de l’ambiance festive.

Après une salutation ici, un geste de courtoisie ou un échange furtif là, le ministre a également eu plaisir à échanger avec les enfants ; il s’est par la suite livré, à un match de babyfoot alors au centre de Makélékélé, l’un des jeux qu’il affectionne par-dessus tout, tel découvert lors de la première édition de la colonie de vacances à Djambala.

C’est dans la joie et dans une ambiance bon enfant que le ministre et sa délégation ont pris part aux activités diverses des enfants puis ont respectivement quitté les sites d’animation, avec la même note de contentement, le même plaisir de voir les enfants, les yeux illuminés, s’agiter et s’exciter dans la foule et à travers les nombreux jeux mis à leur disposition.

Le message à retenir à cet effet est celui de l’importance de la famille, cellule de base d’une société stable, mue par le progrès, portée vers un quotidien et un futur qui se construisent dans l’harmonie, l’équilibre, la solidarité et la paix.