Abidjan-Yopougon / Insécurité : Alors qu’elle revient de la révision de ses cours, Abogny Claude Larissa, étudiante candidate au Bts, tuée à coups de machette

Abidjan en est quasiment indignée et écœurée. C’est ce crime odieux perpétré dans la nuit du mardi 11 au mercredi 12 août 2015, sur la personne d’une innocente étudiante, candidate au Bts, répondant au nom de Abogny Claude Larissa. Elle est née le 25 mai 1992. Pour les faits, des sources expliquent en effet que la jeune fille qui tient absolument à décrocher le Bts cette année, se montre très assidue, à la révision de ses cours. Elle sacrifie tous les moments de plaisir, pour ne se consacrer qu’à cela. Alors, la nuit des faits, Claude Larissa va rejoindre des amis qui sont dans la même situation qu’elle, pour une énième révision. Déterminée, elle se surpasse même, au point de n’arrêter qu’aux alentours de 3h du matin. Heure à laquelle, elle consent enfin, à rentrer à la maison. Le chemin de retour, elle le fait à pied. Le domicile familial sis au quartier Maroc, à Yopougon, n’étant pas vraiment loin de là. Hélas, pour son malheur, lorsqu’elle parvient entre la station Lubafrique et la pharmacie « Maty », elle tombe sur ces redoutés jeunes chenapans, munis d’armes blanches. Ces derniers qui se livraient à une « rafle générale », consistant dans leur jargon, à commettre des agressions et des vols à l’arrachée, sans compter des saccages de véhicules, se ruent sur elle. Larissa, prise au piège de ces criminels, ne peut s’échapper. Sans pitié, les quidams qui la dépouillent au passage, lui portent plusieurs coups de couteaux et de machette. La laissant étendue en sang, au sol, les malfrats prennent la tangente. Mais poursuivent nos sources, des riverains qui suivent la scène, se lancent aux trousses des dangereux morpions. Ils en chopent deux, qu’ils battent à sang. Entre temps, au moment où arrivent les sapeurs-pompiers, la malheureuse étudiante, grièvement blessée, avait déjà rendu l’âme. La police saisie, se déporte sur les lieux du drame. Les deux agresseurs neutralisés sont confiés aux flics. L’un d’eux, sérieusement esquinté, est évacué dans un hôpital en attendant d’être présenté aux autorités judiciaires comme son comparse appréhendé. Les autres, en fuite, sont recherchés. Ainsi, par la faute de cette ignoble bande armée, Larissa n’obtiendra jamais le Bts pour lequel, elle se « tuait » tant aux études. Quel dommage !

KIKIE Ahou Nazaire

Source : SoirInfo