« Tes sœurs ont été violentées, violées, égorgées, éventrées »
Chère sœur, C’est avec stupéfaction et consternation à la fois que je lis sur les réseaux sociaux ton allégation que je cite :”le peuple Wê n’a pas connu de génocide”, fin de citation. Ma chère sœur aînée n’as-tu pas de mémoire ou n’es-tu pas dans ce pays ? Dans l’un ou l’autre cas je me charge de le rappeler. Le peuple Wê, ton peuple, mon peuple, notre peuple a souffert des affres de la guerre à nous imposer par ton mentor Dramane Ouattara pour s’emparer du pouvoir.
De 2002 à 2011, chère sœur, notre peuple a été décimé. Des femmes comme toi, tes sœurs ont été violentées, violées, égorgées, éventrées. Il y a eu des atrocités inimaginables sur notre peuple. Le rappeler ici c’est tout un chapelet interminable. 30.000 morts sans compter des handicapés à vie.
Alors soit tu ignores le sens et la définition du mot génocide soit tu es de mauvaise foi.
Ma chère sœur, le génocide est selon Alain Rey dans son Dictionnaire Historique de la Langue Française :“la destruction méthodique ou la tentative de destruction d’un groupe ethnique, et par extension, l’extermination d’un groupe en peu de temps.”Ma grande sœur Anne, En une journée il y a eu 800 morts à Duékoué carrefour. Ne crois-tu pas que cette définition correspond aux atrocités subies par ton peuple, mon peuple, notre peuple ? Anne, ne le crois-tu pas ?
Une autre définition dit que le “génocide est un crime systématique, et programmé d’un groupe ethnique. En clair une extermination planifiée.” Ma chère sœur, quand ton mentor, ton parti politique et les rebelles s’attaquent à notre peuple et occupent la terre de nos ancêtres, ne vois-tu pas là une extermination planifiée en vue d’une colonie de peuplement ?
Ou bien de quoi parles-tu, ma sœur ? La politique politicienne que tu fais te perdra. Car tu subiras le courroux de “Kela, Gnonsoa”. Tous ces morts engendrées par toi et ton Dramane, crient justice depuis les fosses communes.
L’adage nous dit, chère sœur Anne, que, lorsque ce que nous voulons dire n’est pas plus beau que le silence vaut mieux la boucler. Je te comprends ma sœur, tu veux te faire hara kiri pour te faire remarquer par ton mentor en vue de te maintenir dans ce gouvernement de médiocre ; mais chère Anne, tu n’as pas choisi la meilleure façon de te faire remarquer.
Ma chère sœur Anne, Ton peuple, mon peuple, notre peuple a souffert, souffre et continue de souffrir par TA FAUTE. TU ES LE CAÏMAN SORTI DES PROPRES URINES DE CE PEUPLE ET QUI L’A DÉVORÉ.
Ma sœur ne te moque pas de notre souffrance. Ton peuple, mon peuple notre peuple, le peuple WÊ a connu bel et bien UN GÉNOCIDE. Sans haine et sans rancunes, Ta jeune sœur FLORENTINE FAHÉ, Femme WÊ