Le président Alassane Ouattara entre ses prédécesseurs, Henri Konan Bedie (à gauche) et Laurent Gbagbo (à droite), après une rencontre au palais présidentiel à Abidjan, le 14 juillet 2022. ISSOUF SANOGO / AFP

Quand on maintient injustement et abusivement Dogbo Blé et Séka Séka en prison pendant que leur patron, Philippe Mangou, est ambassadeur en Allemagne, et qu’on grâcie une personne déjà acquittée par la CPI, cela signifie au moins deux choses : 1) qu’on manque de logique et 2) qu’on est contre la réconciliation.

Il est surprenant que certains Ivoiriens n’aient pas compris dès le début que la réconciliation était le dernier souci de Alassane Ouattara et que, malgré les concessions de Bédié et Gbagbo, ce monsieur n’arrêterait pas d’humilier et de narguer les Ivoiriens.

Cette énième foutaise est un avant-goût de ce qui nous attend en 2023 et 2025 : Ouattara ne fera rien pour que les élections soient justes, équitables et transparentes. Il confisquera le pouvoir et ça n’ira pas quelque part parce qu’il sait que, en face de lui, y a pas garçon mais “maïs”.

Jean Claude DJEREKE